Le Nouvel Ordre africain.
Ehhhh Oui! C'est ainsi que nous pouvons l'appeler. Ce vaste vent politico-militaire qui souffle depuis quelques années dans la sous-région ouest-africaine de la CEDEAO. Un vent qui balaie des régimes democratiques, et pourtant corrompus et adossés à la junte de l'Elysée. Commencé au Mali, ce vent a deja traversé la Guinée Conakry, le Burkina Faso et de nos jours le Niger. Que peut-on comprendre de cette révolution ? Quel impact géopolitique dans la CEDEAO?
Le scénario observé à l'accession au pouvoir de ces jeunes militaires revolutionnaires est presque le même. Chassé l'ancien colon et tous ses satellites hors territoire pour restaurer l'intégrité du territoire pour en jouir l'entière liberté. On observerse a une sorte de seconde indépendance. Mais une indepensance revue et corrigée, qui se veut intégrale, c'est-à-dire politique, militaire et monetaire. Cela doit passer par la sécurisation des territoires, alors occupées soit-disant oar Boko Haram, et le démantèlement de toutes les armées bases françaises en Afrique, considérées comme des armées terroristes d'état, des chevaux de Troie.
Ayant subi des injustices, des manipulations politiques, des assassinats des presidents ou leaders, des pillages miniers, des déboisements sauvages de nos forêts, un système éducatif contre productif, des regimes politiques imposés à la solde des intérêts des multinationales occidentales, les africains de nos jours aspirent a un vent nouveau : celui de la liberté, de la rupture et de la restauration de l'Afrique face l'enracinement de l'occupant.
Ceci révèle des defis immenses de la part de ces jeunes leaders soucieux de leur peuple face aux puissances traditionnelles de la politique mondiale.
La securité territoriale semble le premier defis qui leur incombe. Face a des geants et puissants etats occidentaux qui mené depuus des décennies une politique impérialiste, installant çà et là des armées d'occupations, sous pretexte de securiser mes populations africaines aux dangers multiples des terroristes invisibles et invisibles, nos jeunes leaders panafricanistes ont la lourde tâche de pacifier les regions occupées, les nettoyer de toute occupation à regime colonial avant dengager toute autre combat. En s'appuyant sur un puissant état a travers des accods de défenses et de securité, nos jeunes leaders doivent être vigilants, de sorte que les nouveaux alliés d'aujourd'hui ne deviennent pas les bourreaux de demain.
Il sied donc de signer des partenariats à la hauteur de nos esperances, se basant sur le transfert des technologies, la formation permanente dans ce cadre, le retablissement de lordre constitutionnel en vue de garantir la fiabilité et la force de nos institutions et de créer une nouvelle Afrique compétitive dans ses libres échanges commerciaux etc.
Le defis environnental dans la lutte contre la déforestation et l'engagement à une politique de reboisement semble une urgence pour lutter contre le changement climatique.
L'Afrique est a refaire dans la recherche
Technologique, de santé publique, dans le développement des NTICS. L'Afrique est riche dans sa faune et sa flore, ce qui lui donne des atouts majeurs dans le développement d'un tourisme a double échelle : sur terre et sir les fleuves tout en créant des villages touristiques capables de nourrir nos populations.
Le defis le plus urgent et le plus important est celui de se doter d'un instrument monétaire fiable, fort et puissant qui s'adosserait sur nos matières premieres de premier rang comme: le diamant, l'Or, le pétrole, l'Uranium, le lithium etc. Pour éviter ma main mise des puissances monetaires traditionnelles, nos leader n'auront dautres choix que de créer une nouvelle plate forme monétaire sous-régionale ou africaine. Celle-ci aura pour but ma création d'une monnaie nulerique ou dune crypto-monnaie. Le cas du Mali, de la Guinée Conakry, du Burkina Faso, du Niger, de la RCA et du Cameroun regroupés au sein du nouvel Ordre africain pourrait adopter par exemple le limocoin ou le sangocoin, deux crypto-monnaies deja existantes.
Que l'on ne veuille ou pas, le vent qui tourne en Afrique de l'Ouest pourrait aussi dans les temps qui suivent souffler dans dautres parties de l'Afrique. Car les mêmes faits de politique coloniale française dans la CEDEAO pourraient produire les mêmes effets devasteurs dans la CEMAC. Ce nest quune question de temps. Comme on aime le chanter: " le vent souffle où il veut. Et toi tu entends sa voix. Mais tu ne sais pas d'où il vient et tu ne sais pas où il va."
M.M.
