1 Y - Översätt

🔴𝐋𝐞𝐯𝐞́𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐚𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐄𝐃𝐄𝐀𝐎 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐍𝐢𝐠𝐞𝐫, 𝐥𝐞 𝐌𝐚𝐥𝐢 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐞.
Le Samedi 24 février 2024 à Abuja, s’est tenu un sommet extraordinaire des chefs d’Etats des pays membres de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest, en abrégé #cedeao. Ce sommet visait à faire face aux menaces existentielles auxquelles la région est confrontée et à inviter le Mali , le Niger , et le Burkina Faso, trois pays dirigés par une junte militaire à revenir sur leur décision de quitter l’organisation.
Par 𝐏𝐲𝐭𝐚𝐠𝐨𝐫𝐞 𝐋𝐚𝐤𝐨𝐮𝐝𝐣𝐢
La décision adoptée au sortir de ce sommet extraordinaire, a été la levée « avec effet immédiat » d’une partie des sanctions imposées au Niger depuis la prise du pouvoir par le régime militaire ayant renversé l’ancien président Mohamed Bazoum. L’annonce a été faite par le président de la commission de la CEDEAO Omar Alieu Toure, qui mentionne la réouverture des frontières et de l’espace aérien nigériens, l’autorisation des transactions financières entre les autres #pays de l’organisation régionale et le Niger, mais aussi, le dégel des avoirs de l’Etat nigérien. Toutefois, les sanctions ciblées ainsi que celles politiques restent en vigueur. Omar Toure a aussi réclamé « la libération immédiate » du président déchu Mohamed Bazoum, détenu avec son épouse depuis plus de 07 mois. Notons tout de même que, le Mali et le #burkina_faso ne sont pas concernés par ces annonces, pourtant ceux-ci, avec le Niger, étaient sous le coup des mêmes sanctions depuis l'arrivée des régimes militaires enregistrés à la tète de ces pays. Devant la presse, Monsieur Toure déclare que la levée des sanctions contre le Niger est purement humanitaire et vise à atténuer les souffrances causées par cette situation. Le président en exercice de la #cedeao Bola Tinubu a fait bien de mentionner lors de l’ouverture du sommet, que les décisions prises, vont dans le sens de défendre et de promouvoir le bien-être social et économique des citoyens. Pour ce faire, l’organisation dit-il, doit « réexaminer son approche actuelle de la recherche de l’ordre constitutionnel dans les Etats membres ». Le président Nigérian invite d’ailleurs les pays fondateurs de l’alliance des états du Sahel à savoir: le Mali, le Niger et le Burkina Faso « à reconsidérer leur décision, et à ne pas percevoir l’organisation comme un ennemi ».
#politique #global_ltv

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